Week-end "Montagne" / Stralhorn

Description

Bon, quelle sera la météo pour le week-end à venir : samedi pas terrible et dimanche beau temps au rendez-vous. Ça à l’air pas mal…

Donc, samedi matin 7h. Nous nous retrouvons sur la place de la Vernette, sous une petite pluie, pour charger les véhicules, puis départ. Nous faisons un premier arrêt au restauroute de Villette pour prendre notre guide, Guillaume, et un deuxième à celui du Grand Saint-Bernard pour boire un café.

Quelques heures plus tard, nous voici à Saas-Fee. Sans ses montagnes, car le brouillard nous les cache. Déchargement du matériel, et nous partons tout content à travers le village en nous dirigeant vers le départ de la télécabine de Platjen. Là, surprise, elle ne fonctionne pas encore ! Bon pas de souci, nous pouvons monter par Felskin. La marche jusqu’à la cabane sera moins longue, mais bon… Arrivés en haut du téléphérique, il est l’heure de dîner, ce que nous faisons sur la terrasse du restaurant. Après le repas, petite balade jusqu’à la cabane pour digérer.

Comme nous sommes beaucoup plus tôt que prévu, notre Guillaume nous fait mettre baudrier et crampons puis nous formons les cordées pour le lendemain. La première : François, Annette, John, Daniel et moi. La deuxième : Jean-François, Jean-Marc, Christelle, Carole et Marie-Claire. La troisième : Guillaume, Sylvette, Philippe, Crista et Aurore. Et vu que le soleil à fait son apparition, nous en profitons pour monter vers la croix juste au dessus de la cabane et de nous y prélasser un moment. Le reste de la journée, se passe comme une fin de journée précédant une course en montagne : remplissage des gourdes de thé, préparation des affaires, souper et dodo(il doit être 20h30).

Dimanche, 2h45 bip, bip, bip. Bonjour, c’est l’heure de se lever. A cette heure-là, c’est très silencieux car tout le monde parle doucement. Nous nous préparons et allons déjeuner. Dans la salle à manger, il y a déjà du monde, nous mangeons donc un bon déjeuner, finissons de nous préparer et sortons. Dehors, il fait encore nuit, nous mettons les crampons à la lampe frontale (merci Guillaume de nous les avoir fait essayer la veille), nous nous encordons et nous sommes prêts. Il est 4 heures pile, quelle précision ! Nous partons. Quel plaisir de marcher sur la neige dure et de nuit. Nous avons droit au lever du soleil (dans le dos), c’est magnifique. Puis arrive le premier bout raide. Là deux solutions, soit on fait des petits virages soit on monte droit haut. Cette fois, le soleil tape et on est loin d’avoir froid. Maintenant, on aligne les montées raides et au bout de la plus longue, nous arrivons au col de Adlerpass. C’est ici, que nous nous séparons de Jean-Marc, Annette qui n’ont plus de force ainsi que de Jean-François qui les raccompagne au refuge. Bon, on ne dira pas qu’avant de redescendre, Jean-François est d’abord monté en direction du sommet, jusque vers 3900m et est redescendu au pas de course à l’Adlerpass.

Une fois les « aux revoirs» faits, nous entamons la montée finale. Ouïe ouïe, c’est dur, surtout quand on croit voir le sommet tout près et qu’en fait, ce dernier est loin là-bas. Bon aller, un pas devant l’autre et Youpie ! Nous voilà au sommet. Bravo à tout le monde ! En haut, il y a une grande émotion, car nous avons tous une pensée pour Denys. Christelle et John accrochent un mot pour lui sur la croix du sommet.

Il est déjà 10h et il faut penser à redescendre. Cette fois, le soleil a tout réchauffé et la neige est très très tendre, nous nous enfonçons jusqu’au genou à chaque pas. Ce n’est pas facile…

Une poignée d’heure plus tard, nous arrivons en vue de la cabane… et d’Annette et de Jean-François, qui viennent à notre rencontre pour faire les derniers mètres ensemble. Quel plaisir !

Une fois à la cabane, tout l’équipement enlevé, nous nous offrons un repos et un repas bien mérités.

Pour la fin de la journée : descente sur Saas-Fee en télécabines, petit changement d’habits et de souliers, boire un jus et manger une glace et enfin retour sur Gimel. Sans oublier la petite halte au Restauroute de Villette pour dire au revoir à Guillaume.

En conclusion, le week-end très intense en émotion et en effort. Merci à tout le monde et tout spécialement aux organisateurs. En fait, on va où l’année prochaine ?

Isabelle