Cette année encore, peu de succès avec le programme pour personnes moyennement entrainées ou encore adeptes inconditionnels des remonte-pentes. Nous nous retrouvons donc entre "gros mollets". En fait nous ne sommes que « l’équipe du jeudi », composée de Jean-Mi (Jean-Michel Bolay), Prosper (Georges Croisier), Philippe (Ludecke) et moi.
Chargement des vélos à la Vernette, un bout de route et nous voilà à la Tsoumaz. Le fond de l’air est frais, ce qui est plutôt de bon augure pour notre montée initiale au Tracouet. Il faut toutefois commencer par descendre un peu.
Bon ! On n’a pas été loin… Après 150m, la première terrasse rappelle à Prosper son besoin de café…
Nous partons ensuite pour notre bout de descente, puis notre montée au Tracouet (900m de dénivelée). La terrasse de la cabane de Ballavaud, judicieusement installée au ¾ de la montée, nous accueille pour notre deuxième pause.
Après cela, le sommet est atteint en quelques minutes. Une belle descente nous amène ensuite sur Siviez. Nous profitons d’une troisième terrasse pour notre repas de midi.
Prosper doit soutenir sa fille pour un devoir scolaire par téléphone : Nous avons besoin de connaître la conjugaison de « cuire » à la troisième personne du singulier au passé simple : il cuisit ? Ou il cuisat ? Le cuisinier ne peut nous aider car il est portugais… Il cuisit cependant très bien ;-), nous nous sommes régalés.
Petite montée sur Tortin (dénivelée 300m) : petite, mais costaude ! Nous atteignons cependant Tortin sans trop de problème, juste à temps pour le départ du téléphérique vers le col des Gentianes.
2950m, retour de l’air frais. On sort les pulls, vestes et gants. Départ pour une descente toujours magnifique vers les Ruinettes. Jean-Michel se dépêche de descendre afin de faire quelques photos de nous. Prosper se propose ensuite de lui emprunter son appareil afin de le photographier lui. Cela donne de très belles photos : Jean-Mi sur son vélo, puis sous son vélo, et enfin à côté de son vélo… Un sparadrap plus tard, nous repartons. Nous passons les Ruinettes (sans s’arrêter) et continuons à plat en direction de la Croix de Cœur.
Notre quatrième terrasse, à la Croix de Cœur, sera notre dernière pause.
On redescend ensuite sur la Tsoumaz. Non sans risque car l’anglais qui montait en voiture confondait la gauche et la droite… On a d’ailleurs cru un moment que Jean-Michel, en queue de peloton, n’avait pas pu l’éviter… Il avait en fait pris un raccourci et n’était volontairement déjà plus sur la route.
Fin de la descente entre chemins forestier et pâturage.
Une Pasta Party organisée par Isabelle, mit fin à cette journée fabuleuse…
Et l’année prochaine, peut-être auront nous avec nous des aventuriers moins entrainés ? Je l’espère !
Eric
