Relais vélo

Description

Samedi 23 août, 7 h. du matin, Gimel, place de la Vernette. Malgré la météo mitigée, les participants ont le sourire. Cette année, six enfants et treize adultes sont au départ.

Une fois n’est pas coutume, c’est le groupe 3 qui prend le départ du premier relais, pour relier Gimel à l’EPFL. Petite bruine, mais pas trop désagréable. Cela s’arrange dès que l’on rejoint la Route suisse à Etoy, on commence déjà à avoir trop chaud. Jolie étape, bien roulante.

Près de l’EPFL, les enfants nous attendent déjà, impatients. Un très joli parcours nous emmène par la piste cyclable jusqu’au stade Pierre de Coubertin à Vidy, puis le long des quais d’Ouchy jusqu’à la Tour Haldimand. Nos cyclistes en herbe pédalent avec enthousiasme, en petit cortège coloré.

Le relais suivant est dévolu à des cyclistes plus aguerris. Il s’agit de rallier Chexbres en passant par Lutry, Grandvaux, Riex et Epesses. Jolie montée, puis parcours agrémenté d’une vue magnifique sur le lac Léman. Plus facile à faire en bus qu’à vélo !

Depuis Chexbres, on continue sur Chardonne, puis magnifique descente sur Vevey. Traversée de Vevey au gré des feux verts (ou rouges), puis traversée de Montreux et arrivée à Villeneuve.

De Villeneuve à Aigle, Eric et Laurent ont concocté un parcours entièrement à l’écart de la circulation, fait de petites routes de remaniement. On peut admirer les cygnes dans le canal. Les enfants sont de nouveaux sur leurs vélos et peuvent s’en donner à cœur joie. Nous arrivons au Centre mondial du cyclisme avec la pluie, mais cela n’entame la bonne humeur de personne.

Repas excellent. On avait l’impression que les assiettes étaient bien remplies, mais aucun problème pour les terminer, l’effort a ouvert les appétits.

Après le repas, départ en direction de Bex, toujours par les petites routes. Les enfants roulent chacun à leur rythme, certains commençant à sentir la fatigue. Contents d’arriver au relais à Bex, nous nous abritons dans le hangar d’un horticulteur pour faire le chargement des vélos.

C’est là que les choses très sérieuses commencent pour le groupe des « forts ». A eux les joies de la montée par les Dévens, Le Chêne, le Fenalet, Les Posses jusqu’à Gryon. De jolis noms pour une belle dénivellation. A Gryon, il faut encore pousser jusqu’à Barboleusaz, c’est là que nous prendrons la route du col de la Croix. Surprise, Daniel, Pascal, Isabelle et Eric ont la visite et un bisou de leurs deux meilleurs supporters.

Route de Couffin jusqu’à la route du col de la Croix : faux plat légèrement montant. Ben c’est vrai, foi de mollets de cycliste sans entraînement. Mais le paysage est superbe et ça vaut la peine de souffrir un peu. Lorsqu’on rejoint la route du col de la Croix, les courageux continuent, tandis que les autres profitent de remettre leur vélo sur les remorques.

Arrivé au Col de la Croix : sans problème pour certain, dure pour d’autres, très très dure pour d’autres encore. Petite pause avant de laisser les deux uniques volontaires se lancer dans la descente sur Les Diablerets, puis en direction de Vers l’Eglise.

La dernière étape est encore une étape de montée. Les cyclistes encore d’attaque prennent la route des Vouëttes pour rejoindre la route des Mosses. Encore une étape qui monte !

L’arrivée aux Mosses a lieu vers 18h30 environ. Nous prenons nos quartiers au dortoir de La Drosera (c’est là que nous avions fait le week-end à ski). Le temps d’organiser le rangement des vélos, la préparation des dortoirs et de prendre une douche, c’est déjà l’heure de manger. Patron aux petits soins pour nous, repas excellent. La soirée passe vite. La fatigue est bien là et on se réjouit d’un repos mérité.

Dimanche matin au réveil. Temps splendide. On a un peu de peine à se mettre en route. Après le petit déjeuner, il faut ranger les dortoirs, recharger les bagages et quelques vélos.

Avec un léger retard sur l’horaire prévu, le groupe 2 s’élance en direction de L’Etivaz, Rossinière et Montbovon. Longue et belle descente. Les véhicules rattrapent les cyclistes juste avant le relais, à l’entrée de Lessoc pour les adultes et en haut de Lessoc pour les enfants. La traversée de Lessoc se fait en zigzaguant entre les tables de cantine et les gobelets épars sur la chaussée. Il y avait fête au village le samedi soir…

Nous voilà de nouveau sur une petite route de campagne qui file à travers champs en direction d’Estavannens. Les enfants sont ravis des belles descentes qui s’offrent à eux, mais il y a aussi quelques montées (eh oui !). Les voilà déjà arrivés à Estavannens. Le temps de recharger les vélos de nos juniors et c’est l’heure du départ en direction de Vuadens.

Une fois n’est pas coutume, nous prenons une route qui passe derrière le Château de Gruyère. On n’a pas l’habitude de le voir sous cet angle. Nous admirons en passant quelques magnifiques jardins et de très belles habitations. Passé Pringy, passé le Pâquier, nous traversons Bulle en suivant Laurent et Eric, les seuls capables de nous guider à travers un parcours très bien étudié pour échapper à la circulation. Puis nous roulons en direction de la Gare de Vuadens.

L’étape suivant doit nous mener jusqu’à Lucens. Les véhicules suiveurs ont une mission : récupérer Annette à Siviriez. Pour les vélos, tout va bien, l’étape est difficile mais bucolique.
A Vuadens, les choses se corsent pour les bus. Erreur de parcours, les deux bus se retrouvent dans la mauvaise direction, avec à leur volant des conductrices qui ne savent pas reculer avec une remorque ! Il y a toujours des solutions. Pour le bus bleu, on décroche la remorque, on fait faire demi-tour au mini-bus, on manœuvre la remorque à bras, on attelle la remorque et le tour est joué. Pour le gros bus, on fait un petit détour de deux kilomètres et tout rentre dans l’ordre. Ouf ! On s’en est bien sorties. C’était trop facile. On se perd à nouveau avec le gros bus et nous nous offrons une visite des routes de remaniement un peu stressante. Au moment où Laurent nous téléphone pour savoir ce que nous devenons, nous sommes obligées de nous arrêter pour admirer une immense girafe et un énorme mammouth installés dans le champ que nous longeons. En effet, le village de Chesalles est parsemé d’œuvres en fer forgé et nous avons découvert les plus grandes.

Pendant ce temps, les cyclistes ont décidé de faire le relais et le pique-nique à Curtilles, sur la place de jeux installée au milieu du village. Les enfants en profitent pour se défouler. Au dessert, chose promise chose due, Isabelle sort le gâteau d’anniversaire de Lilou. Une petite chanson plus tard, les gourmands se régalent. On resterait bien encore un peu mais l’heure tourne et on a encore quelques kilomètres à avaler.

Les costauds enfourchent leur vélo et terminent d’abord la descente sur Lucens. Ensuite surgit la montée du Château de Lucens, faite exprès pour les gros mollets. La route serpente en direction de Villars-le-Comte, Neyruz, Thierrens, Ogens, Bercher, Fey et enfin Villars-le-Terroir. Belle campagne, mais il faut être bien entraîné pour en profiter.

A Villars-le-Terroir, en attendant le moment de leur départ, les enfants font presque des courses de vélo sur la grande place de la salle de sport. C’est leur tour de rouler jusqu’à Oulens, d’abord à travers les chemins de campagne. Route quasi déserte comme ils les aiment, avec une grande descente mais aussi une grande montée bien raide. On pousse les vélos quand c’est nécessaire. A Goumoens-la-Ville, on reprend la grande route jusqu’à Oulens. Ca monte un peu et il fait chaud. Mais avec de la volonté et des encouragements, chacun arrive au relais, certains bien contents de poser leur vélo.

Le relais suivant nous conduit jusqu’à Cuarnens, en passant par Eclépens, La Sarraz, Ferreyres et Moiry. On commence à sentir la fatigue, il fait chaud et les organismes souffrent. On croit que la route est plate. Faux ! Ce serait presque du faux-plat montant. Pour achever l’œuvre, le relais se fait à la sortie de Cuarnens, après la montée (ou plutôt le raidillon) à la sortie du village.

Ouf ! On entame la dernière étape qui va nous ramener à Gimel. Ca commence à sentir l’arrivée et le peloton s’étire. Les rapides sont trop rapides, les moins rapides sont trop lentes, il y a un peu de tension dans l’air. Tout rentre dans l’ordre à Ballens, pour un regroupement des troupes jusqu’à Bière, au bas de la Plaine. Là, il faut décider : qui fait le Toleure, qui ne le fait pas ? Ce n’est pas la plus grosse difficulté du parcours, mais elle est psychologiquement mal placée. Et comme l’arrivée est aux Baumettes, il faut gérer. Les derniers volontaires se lancent dans la descente, remontent péniblement jusqu’à Saubraz, grimpent jusqu’à l’entrée du Bois de la Rosière, où attendent les enfants qui veulent encore pédaler jusqu’à Bauloz.

Toute la troupe se retrouve finalement dans la cour des Baumettes, qui à vélo, qui à pied ou encore en voiture. Il reste à faire le nettoyage complet des véhicules et le démontage des remorques. En nous y mettant tous, l’affaire est menée tambour battant et c’est vers 19h. que nous pouvons profiter d’un jus bien mérité dans la cabane des Guignard.

Un immense merci à Eric et Laurent qui nous ont concocté un parcours très bien étudié. Après plusieurs séances de reconnaissance sur place, ils ont organisé des étapes en dehors de toute circulation pour les enfants. Un vrai confort !

Les enfants : Pascal – Daniel – Axel – Margaux – Lilou – Anthony
Les adultes : Eric B. – Isabelle – Laurent – Lucie – Annette – Edgar – Carole - Marie-Claire – Eric M. – Nancy – Maurice – Reynald – Sylvette.

Bravo à tous ces cyclistes trop, très bien, peu ou pas entraînés et… rendez-vous à l’année prochaine pour de nouvelles aventures !

Sylvette
(cycliste très mal entraînée mais néanmoins enthousiaste)