Activités nocturnes au Marchairuz...

Description

Il était une fois, le samedi soir 26 février de l’an 2005 par une température de -9°C.

La nuit n’était pas encore tombée. Un groupe composé de jeunes et moins jeunes s’était retrouvé au sommet d’un col, le Marchairuz.

Mais ces gens n’étaient pas venus les mains vides, ils avaient pris avec eux des luges et bobs. Devinez-vous pourquoi ?

Eh oui, toutes ces personnes avaient décidé de faire de la luge au clair de lune.

Mais il y avait deux problèmes : le premier était que la lune avait un peu froid et qu’elle avait décidé de se mettre une petite couverture de nuages. Le deuxième était qu’il ne faisait pas encore nuit à l’heure du rendez-vous.

Voici donc le récit de cette soirée.

Pour commencer parlons un peu de la piste qui était environ 1m plus haut que le niveau de la route, dure car gelée et par conséquent très rapide.

Tous les courageux téméraires se sont mis en route, parfois seul, parfois à 2, parfois en luge et parfois en bob. Il y avait ceux qui descendaient « à fond », ceux qui allaient vite et d’autre qui prenaient leur temps. Et il ne faut pas non plus oublier, tous ceux (plus nombreux) qui remontaient la piste à pied (car bien sûr, la montée est beaucoup plus longue que la descente…).

Au fil des descentes, la nuit est tombée. Murielle a donc saisit des torches et une allumette et est descendue la piste en plantant les torches au bord de cette dernière. Les descentes qui ont suivies étaient magiques.

Il y en a même qui ont joué au « train tchou-tchou ». Explication : il s’agit de prendre deux luges. Sur la première (la locomotive) une personne se met à plat ventre et croche ses pieds à une deuxième luge (le wagon qui ne glisse pas car trop rouillé…) sur laquelle prennent place une ou deux autres personnes. Lors de la première descente la locomotive doit tirer le wagon, mais lors de la deuxième descente les patins du wagon ayant été nettoyé lors de la première descente, le train prend beaucoup de vitesse, et c’est le freinage qui est toute une affaire, enneigée…

Suite à ces aventures nocturnes, un souper attendait les vaillants « lugeurs ». Pour certain, cela a été une fondue, pour d’autres des pâtes carbonara ou encore des frites et du jambon. Bien entendu, tout cela s’est passé dans la bonne humeur.

Qu’ont fait les gens après le souper ? Ceci est une autre histoire… (Car je ne suis pas restée, les enfants ayant besoin de leur lit..).  Mais probablement qu’il y a eu quelques courageux qui sont retournés faire de la luge !

 Isabelle Baltensperger